Fiche présentation Indépendant
Identité du Personnage
Nom :Samadare
Prénom : Nagai
Groupe : Indépendant
Age : 30 ans
Pays de naissance : Le Havre
Grade :
Nationalité : Havrais
Espèce : Humain
Métier :
Faucheuse : Non merci
Description du Personnage
Qualités :On peut dire ce qu'on veut de Nagai, qu'il est alcoolique, psychotique, dérangé, que ce n'est qu'un voyou, violent et sans respect, un bâtard dont la considération pour autrui vaut bien celle qui lui fût accordée par son entourage, on ne peut lui enlever une chose. Il est un homme qui sait ce qu'il veut, un homme qui une fois un but en tête ne lâchera rien jusqu'à l'avoir accompli, et par dessus tout, un homme efficace. Efficace oui, car non content d'être pugnace, il sait jouer de ses atouts et des faiblesses de ses victimes, car d'honneur il n'a point, et n'hésitera ainsi pas à frapper dans le dos, mordre, viser des points tels que les yeux ou le bas-ventre en premier. Car au bout du compte, une seule chose compte. La Victoire.
Défauts :De tout les défauts que l'on pourrait nommer, le plus désolant est finalement son égoïsme, le poussant à ignorer complètement son entourage, allant jusqu'à rejeter les mains tendues ou les appels à l'aide. Outre ses "légers" soucis d'empathie et de compassion, son absence totale de respect envers quiconque le rend totalement inapte socialement, sa lourde tendance à la moquerie le rend insupportable pour quiconque accepterait de l'écouter plus de quelques minutes, le simple fait qu'il résolve la plupart de ses problèmes par la violence en fait quelqu'un à qui ne jamais confier une situation délicate et sa dégaine particulière le rende de toute manière inutile en cas de besoin d'une personne discrète.
Physique Général :De son père, Nagai a hérité deux choses. Un corps fin, dont la structure a tourné à l'anguleux suite à plusieurs années d'alimentation erratique, et généralement mauvaise ou insuffisante, et un cadeau génétique que l'homme avait vraisemblablement oublié. Des cheveux noirs coupés courts et lissés en arrière, se poursuivant par une barbe en collier, encadrant un visage aux yeux jaunes percants et au regard méprisant, souligné d'un bouche le plus souvent tordue en un rictus moqueur, quand elle n'est pas en train d'embrasser le bord d'un verre du moins.
Relations avant jeu:Samadare Yoshihito: Père (inconnu au bataillon)
Samadare Suiko: Demie-soeur (inconnue au bataillon)
Samadare Shuuhei: Demi-frère (inconnu au bataillon)
Objectif(s) :Démêler la moralité de ses actes jusqu'à présent, les juger, et trouver un moyen de faire amende de ce qu'il jugera nécéssaire, voilà le but de Nagai. Est ce qu'il y parviendra? Sans doute pas, mais il compte au moins essayer de paraître normal. Prouver son utilité et sa fidélité à l'Empereur, qui lui a épargné la mort et a été le premier à juger de sa vie comme utile, est un autre de ses buts, bien que plus secondaire.
Regard sur le monde :Désolant, ennuyeux et imprévisible. Aux yeux de Nagai, une force maligne est à l'oeuvre, a la main mise sur le monde, jouant des vivants comme avec des pions, torturés pour une raison obscure et l'amusement sadique d'une entité quelconque. Ce qu'il a bien été forcé de nommer Destin est finalement une force qui, une fois en place, ôte chaque personne de tout futur potentiel, le placant sur une voie toute tracée et faisant ainsi perdre à Nagai tout intérêt pour le futur. A quoi bon, si tout est déjà décidé?
Histoire du personnage
Samadare, le clan impérial. Nul n’ignore leur nom parmi le Senkaï, souvent synonyme de puissance ou de noblesse, mais partout, on peut trouver de la vermine. Pour Nagai, cette vermine se présente sous le nom de Yoshihito, un homme qui n’aura jamais su contrôler son bas-ventre et qui préférait aller voir ailleurs que de s’occuper de sa femme, bien qu’il s’agisse d’une autre histoire. Avec une si fâcheuse tendance à l’adultère, il était évident qu’il laisserait un jour ou l’autre une trace de son passage auprès d’une femme malchanceuse, et il faut bien reconnaître à l’heureuse élue fût efficace à la tâche, se retrouvant engrossée après une seule nuit, regrettant l’idée folle qui lui était venue de se venger de la jeune épouse en monopolisant le nouveau marié lors de la nuit de noces.
C’est sans surprise neuf mois plus tard que son calvaire s’acheva sur la naissance d’un enfant aux yeux jaunes, ni les siens, ni ceux du géniteur qu’elle n’avait jamais revu que de loin, mais ces neufs mois de souffrance, de lenteur, du regard que les gens lui portaient lui avait fait amèrement regretter cette nuit d’égarement, cette volonté de faire du mal à la mariée dont elle était pourtant la demoiselle d’honneur, cette roue du karma qui l’avait frappée violemment à l’arrière du crâne. Et c’est ainsi, comme un cruel fardeau, qu’elle nomma son enfant Nagai, un dur rappel de l’amertume de la vie et des choix idiots qu’une personne pouvait faire.
Usant de son statut de nobliaude, elle fît remettre l’enfant à une nourrice et l’oublia complètement, l’évitant et laissant ainsi Nagai grandir sans jamais connaître ses géniteurs, connaissant tout juste le nom de sa mère et n’entendant jamais celui de son père. C’est sans amour ni besoin ou reconnaissance qu’il grandit, juste une tâche dans la vie de sa mère, à peine digne d’intérêt. Qu’attendait on de lui? Rien. Quelle raison avait il d’être là? Aucune. Ses premières années furent longue, perdu et ennuyé par son entourage. Si on avait tenté de lui mentir au début, de lui dire que sa mère était simplement occupée, le mensonge n’avait guère duré, brisé par une nourrice se sentant coupable de tromper ainsi un enfant innocent.
C’est assez prématurément que Nagai finit par se décider. Il fallait fuir. Pas immédiatement, il était encore trop jeune, mais rester toute sa vie ainsi, où finirait il? Jeté en appât à une autre famille noble comme mari politique? Ce n’était pas une vie, à peine un long fleuve tranquille et placide. Lentement, il commença à se muscler, faire de l’exercice, autant d’activités qui lui permettrait de survivre par la force une fois sorti de prison dorée qu’il détestait. Et il finit par quitter le nid, une nuit, sans un bruit ni un message. Il partait comme sa mère aurait sans doute aimé qu’il vive, invisible et silencieux. Pourtant, à l’exterieur, les choses étaient bien plus dures qu’il n’y paraissait. Incapable de travailler pour s’assurer à manger, il n’avait qu’une seule solution, celle à laquelle il s’était préparé, la violence.
Vivre de vol et de menaces, ce n’était sans doute pas une vie bien glorieuse, mais au moins, Nagai avait le sentiment que c’était une vie qu’il avait choisi, une vie qu’il pouvait accepter comme étant la sienne et plus que tout, une vie où il pouvait être ce qu’il voulait, même si “ce qu’il voulait” se traduisait finalement par tout ce qu’il ne pouvait pas ouvertement être auparavant, à savoir un sale con tyrannique sans respect pour quoi que ce soi dont l’intérêt principal était de savoir comment il survivrait jusqu’à demain.
Si initialement, les autorités pouvaient faire semblant de fermer les yeux, il finit par devenir une vraie épine dans le pied de ses environs au fil des années, une épine qui se transforma en un clou planté dans son propre cercueil lorsqu’une personne lasse tenta de se défendre et qu’un coup mal porté percuta la tempe trop violemment, envoyant le pauvre homme se briser la nuque dans le décor. De voleur à meurtrier, cette fois, son futur était fini pour de bon. Traqué comme un chien, rattrapé et battu sans pouvoir opposer de résistance, il finit jeté dans une geôle, avec un quignon de pain et une carafe d’eau, lui annonçant que c’est tout ce qu’il aurait pour les prochaines quarante-huit heures, date de son exécution. La peine capitale pour un meurtrier, tristement raccord.
Il était visiblement décidé d’avance qu’il ne survivrait pas à cette erreur, et Nagai n’avait guère à faire dans sa cellule autre que penser. Et si il n’avait pas fui, s’il avait envisagé une autre façon de vivre, où se serait il retrouvé? Est ce que ses choix étaient vraiment les bons? Dans quel mesure étaient ils même vraiment moraux? Des questions se bousculaient, des questions qui n’eurent de cesse que deux jours plus tard, lorsqu’un homme se présenta pour lui passer le carcan et l’amener au billot. Ce n’est que là que la réalité frappa Nagai. Sa mort approchait, elle était visible, mais il était hors de question d’y aller à reculon. Avançant vers la bûche qui servirait de dernière demeure à son cou, il s’agenouilla devant, cherchant vainement à qui ou quoi il pouvait faire ses adieux.
La hache se leva, son éclat brillant au soleil, avant qu’un homme n’ordonne l’interruption de cette cérémonie. Se présentant du nom de Samadare Shintaro, frère de l’Empereur, il était venu sur ordre de celui-ci proposer la grâce au condamné en échange de sa vie. Sa Majesté souhaitait le rencontrer, et potentiellement lui offrir la vie en échange de sa dévotion, et si Nagai n’avait guère eu le temps de réfléchir à la question, l’homme avait commencé à quitter les lieux sitôt son message délivré. Vivre ou mourir, la question était simple et elle fût répondue par le retrait du carcan qui l’entravait. Et maintenant? Il était toujours une tâche pour son entourage, si bien qu’il avait été mis dans un coin du Havre, en attente de ses ordres. Au moins, il savait désormais ce qu’il avait à faire. Obéir à l’Empereur, le repayer de cette graciation, quand bien même elle était offerte par erreur.
Le Joueur
Origine de votre avatar :
Dracule Mihawk, One Piece, Eiichiro Oda
Parrain :
La faute à Suiko
Comment avez-vous découvert le forum ? :
J'ai pris un tacle de ma "demie-soeur". Mes côtes en souffrent encore.
Est-ce un changement de personnage ? :
Non
Est-ce un double compte ? :
Non
Avez-vous une remarque autre ? :
Il est 3:55 du matin, j'ai bu un litre de Red Bull et j'ai faim. Est-ce que c'est grave docteur?