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Nom : Hakka
Prénom : Tsuku
Age  : 25
Pays de naissance :  Nihon Koku
Grade :  Junin
Nationalité :  Kiri
Métier :  Missionnaire
Faucheuse : OUI

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Qualités :

Peu de gens connaissent réellement assez Tsuku pour le connaître, encore moins pour l'apprécier. C'est un homme qui a grandi dans le noir, dans le silence. Il ne parle presque jamais, et pèse ses mots. Ayant été battu et torturé toute son enfance, il est un ninja qui tolère presque parfaitement la douleur. Particulièrement méticuleux dans ses missions, il ne laisse jamais rien de côté. Il est très patient, pouvant attendre nuits et jours pour atteindre son but. Il est fort, agile et endurant. Il apprend rapidement ce qu'on lui montre.

Défauts :

Ayant toutefois vécu toute sa vie seul et dans le silence, il est un homme de peu de mots. Il n'est pas très patient envers ceux qu'il considère stupide. Il manque parfaitement d'empathie et est très asocial. Un coup particulièrement violent sur sa jambe droite fait qu'il ressent continuellement de la douleur dans celle-ci, rendant ses mouvements plus difficiles qu'a l'ordinaire. Il est arbitraire, capricieux, égocentrique et parfois humiliant. Ce n'est pas un homme, donc, dont on considère la compagnie comme une chance.

Physique Général :
Mais si vous le voyez un jour, vous le reconnaîtrez assez facilement. Il a des yeux noirs, presque aussi noirs que ses cheveux. Cerné comme s'il n'avait pas dormi depuis des jours, il hante les rues tel un fantôme caché dans son long manteau noir. La plupart du temps, il porte un masque blanc avec pour seul motif une bouche, en ligne horizontale. Ses cheveux mi-longs tombent sur celui-ci. Il est d'une grandeur quelque peu supérieur a la normale, et n'est pas gros. Il est très athlétique. Si vous pouviez le voir sans ses vêtements, vous verriez dans son dos un sceau, rouge comme l'enfer, représentant des symboles mystiques dont vous ne connaîtriez pas les origines. Vous verriez aussi ses centaines de cicatrices disséminées partout sur le corps. Les signes d'un homme forgé, et prêt a tout.

Relations avant jeu :

Prêt a tout car il n'a plus rien a perdre. Effectivement, ayant grandi loin de tout dans une forêt loin de la ville, élevé -- ou dressé -- par son clan, il ne connaissait que ceux-ci. Cependant, ils sont tous morts lors de la dernière guerre, le laissant seul, enfant, derrière. Il n'a plus aucune famille, ami, amour. Il n'est qu'un shinobi au service de son Mizukage, il est simplement Tsuku Hakka.

Objectif(s) :

Devenir le membre le plus puissant de l'histoire de son clan.

Regard sur le monde :

Tsuku Hakka est froid et calculateur. Il voit donc bien ce qui se passe partout dans le monde, ce qu'on lui raconte, ce qu'il voit. Une rage intérieur brûle, car les faibles sont partout. Il ne comprend pas pourquoi les gens veulent rester faibles dans un monde où il y a la guerre. Même s'il ne comprend pas particulièrement l'amour, il ne respecte pas les hommes qui sont trop faible pour protéger leurs amis, leurs enfants, leur amour.

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Le tonnerre gronde. Un déchirement comme si le ciel lui-même s'ouvrait au dessus de l'archipel. Puis un deuxième. Rapidement la pluie se met a tomber, plus grande, plus lourde et plus froide que jamais. Sur la montagne, la lumière des éclairs illuminent l'environnement autour de celle-ci: rien. Le noir. Il s'agit de l'océan qui les entourent. Un peu plus bas, on voit des lumières, il s'agit de la ville, a plusieurs dizaines de kilomètres.

Tout ce qu'on entend par dessus le son de la nature, c'est le son des tambours. Son sec, répétitif. Boum, boum. Boum, boum. Ils proviennent de la grande habitation sur la montagne. Dans celle-ci se trouve le clan Hakka. Craint durant la guerre. Puissant peuple guerrier mutilant ses propres enfants pour les rendre plus forts, plus obéissants, immunisés a la peur et a la douleur. Aujourd'hui est un jour sacré. Un nouvel Hakka a fait son apparition. On l'a appelé Tsuku. Déjà, le spirituel du clan prend le dessus. Tous se mettent en rond et chante autour du nouveau né. Chants gutturaux, grave, froid comme la neige. Seul le tambour les accompagne. Le nouveau né ne pleure pas. S'il l'avait fait, il aurait été tué sur le champ. Un Hakka ne pleure jamais.

Ce clan remonte a loin. Plusieurs milliers d'années. C'est une tradition qui s'enseigne a chaque nouveaux nés par le clan lui-même. Ainsi, les enfants n'ont pas de parent. Tous les hommes sont leur père. Toutes les femmes sont leurs mères. Tous les hommes sont leur frère. Toutes les femmes sont leur soeur. Autrefois, le clan ne s'appelait pas ainsi, mais plutôt Haiiro. Ce clan fût détruit, il y a environ deux millénaires, par un homme qui, tel un Dieu, avait tout supprimé sur son chemin. Il s'agissait d'un Samadare. Après cette défaite, seule la haine habitait dans le coeur des survivants Haiiro, qui créèrent un nouveau clan, le clan Hakka. Celui-ci ne se ferait pas détruire comme avant, car ils allaient faire des nouveaux enfants les guerriers les plus forts et les plus craints du monde. C'est dans cet ordre d'idée que le clan Hakka naquit, et prospéra par la suite, malgré les guerres, malgré les famines. Il s'agissait d'un clan fermé de guerriers redoutables.

C'est dans cette ambiance qu'a grandit le jeune Tsuku, qui apprit rapidement a ne pas sourire, ne pas rire. Seul le combat était important, car ne pas savoir se battre, c'est mourir. Prendre le temps de rire, ou de sourire, c'est laisser mourir ses soeurs et ses frères, ses mères et ses pères. Dès l'âge de quatre ans, il apprit a manier les kunai et les armes de base. On lui apprit a faire des mudras, puis ses premières techniques. Dès ses six ans, on commença a le torturer, a le battre. On le fit nager dans les eaux froides de Kiri pendant deux jours, sans boire ni manger, sans jamais s'arrêter; car s'arrêter signifiait la mort et la honte.

Dès l'âge de dix ans, il avait apprit a maîtriser une bonne partie du sceau qu'on lui avait fait sur le dos dès sa naissance.  Lorsque sa famille l'avait envoyé pour devenir genin, il avait dû se battre a mort contre des jeunes qu'il ne connaissait pas. Certains pleuraient, couinaient, tremblaient. C'était ceux-là que Tsuku avait tué en premier. Entraîné comme il l'était, il était dans ce combat comme un poisson dans l'eau. Il se fît remarquer rapidement par les autorités de son village, car les Hakka se faisaient rares. Ils mourraient effectivement tous suite a une longue maladie précoce. On lui fit faire des missions périlleuses, difficiles, et parfois même mortelles. Il avait toujours survécu.

Lorsqu'il eût quinze ans, il perdit son dernier frère. Le clan, suite à la guerre, s'était effondré sur lui-même. Tous pris d'une maladie étrange qui ne frappait qu'eux, ils avaient succombés l'un après l'autre. Tsuku avait enterré plusieurs de ses soeurs, de ses frères, de ses pères et de ses mères. Pas une fois avait-il versé une larme. Ç'aurait été trahir la mémoire de ses ancêtres.

Les années défilèrent alors, fantôme grouillant dans un monde vaste, presque sans nom, guerrier reconnu sans qu'on ne le reconnaisse vraiment. Il ne vivait que pour ses missions, que pour les victoires, que pour son village.

 

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