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[flashback] Une rencontre à plume volée - pv. ShizenVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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MessageSujet: [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen   [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen I_icon_minitimeLun 29 Avr - 15:27
Spoiler:



C’est que je me croyais invincible. À mon âge, il était facile de ne pas voir le danger. Je ne dirais pas que j’ai échappé à la vigilance de mes parents : dans la famille, on n'était pas du genre à me couver jusqu’à m’étouffer. “Les expériences forment la jeunesse” était plutôt leur crédo. Mais je ne pense pas qu’ils s’attendaient à ce que je parte si loin. Et si haut. À l’écart du village et de sa protection. J’avais attaché mes cheveux, ils me génaient souvent mais on ne voulait pas me les couper. Je les avais attacher car j’aimais bien sentir le vent à mon nuque dégagée. Et j’étais vêtue comme une enfant peut l’être lorsqu’elle veut conquérir le monde. Mes plus solides chaussures, un pantalon qui avait déjà vécu, et surtout, un tee-shirt qui ne cachait pas ma plus grande fierté : sur mes bras, des petites plumes étaient apparues. Je n’avais pas voulu les montrer tout de suite alors j’avais semé sur le chemin de ma fuite mon pull aux couleurs bariolées. Maman n’avait jamais su se transformer en entière et je savais qu’elle était parfois montrée du doigt. Pas assez animale pour les uns, trop pour les autres, c’était bien quelque chose d’incompréhensible pour moi. Je voulais juste les rendre fiers de moi. Pour ça, je comptais bien achever ce début de transformation.

Sur le chemin de ma victoire, je me demandais en quoi j’allais me transformer.
Des oiseaux, il en existait des tas. Si j’en jugeais mes plumes, je ne serais pas un moineau. Je les caressais en grimpant dans la montagne sans même regarder où je mettais les pieds. Ce n’est pas la première fois que je venais ici. Je voulais juste monter assez haut pour apprendre à voler, forcer ma transformation. Pourtant, l’appréhension induisait souvent une certaine forme de prudence et si je voulais bien sauter, ça restait à la cascade. Ainsi, si jamais je ne devenais pas un oiseau, je ne m’écraserais pas au sol.

Quand bien même je respectais maman, j’aimerais vraiment me changer entièrement. Pourfendre les airs. Un instant, lorsque j’avais découvert ce duvet, j’avais regrettée ne pas être une ourse moi aussi, ou une féline. C’était un peu perturbant, comme si j’étais différente. J’avais beau savoir que nous l’étions tous, je me sentais comme la fillette qui tenait la patte de son père dans les bois. Mais maintenant, j’étais presque une adulte ! J’allais entrer à l’académie et devenir une grande shinobi. Des rêves plein la tête et la sensation que j’aurais pu déplacer les rochers que j’escaladais sans une once de peur. Je grondais un peu lorsque j’erraflais ma paume sur l’une des pierres mais une fois arrivée au plateau, j’oubliais tout. J’y étais arrivée.

Et je n’étais pas seule.

Les gosses, ça a quand même un genre de sixième sens. Un truc qui te fait frissonner lorsque tu sens que ce qu’il se passe n’est pas normal. Que tu devrais fuir. Mais j’étais restée figée, là, à les regarder sans qu’ils ne me remarquent encore. Ce n’était qu’une question de secondes, mais je n’arrivais pas à bouger. Une peur sourde faisait battre mon coeur comme s’il voulait s’échapper, comme si c’était lui, l’oiseau. Et le plus vieux se tourna vers moi. Qui fut le plus surpris ? Il tira la manche du second, un peu plus jeune, plus sec et nerveux. Le sourire torve qui s’étira sur leurs lèvres me fit alterner mon regard de l’un à l’autre avec une inquiétude croissante. Je reculais et sentis le bord des rochers sous mes talons. Si je sautais, là, est-ce que je m’envolerais ?

- Regarde ses bras, Oko. T’as vu ça… S’en est une, s’en est une vivante.

Mon cerveau fonctionnait mal, ou trop vite, ou alors je regrettais d’être partie comme ça, toute seule. Qu’était-ce qu’une sannétune ? Ça sonnait comme une insulte alors je lui crachais dessus, avec toute la fougue de la jeunesse imbécile :

- Je suis un oiseau ! Et je vais apprendre à voler. Vous êtes qui vous, d’abord ?

Oui, je criais ça avec la voix comme le chant d’un oiseau. Fluette, et plus aigüe encore sous le stress. Le rire gras qui s’échappa de la gorge du plus vieux me fit frémir des pieds à la tête. Là, je devrais finir de me transformer, je devrais m’envoler, non ? Je serrais les dents et retenais mes larmes, mais je sentais qu’ils étaient étranges, que je devais m’en méfier. Ils ne répondirent pas. Et d’un geste brusque, le plus jeune fit mine de m’attraper et aussitôt je bondis à leur pied pour me faufilais entre leurs jambes et passer derrière eux. Mes genoux rappaient sur le sol inégal et mes mains s’abîmèrent à nouveau mais je ne ressentais rien de plus que le désir d’être à mille lieues de là. Alors que je me redressais pour me mettre à courir, je sentis mon corps projeté au sol. La douleur me coupa le souffle et pourtant, dès que je le pus, je hurlais du plus fort possible ! J’avais mal, au dos, un peu partout en fait. J’étais toute gourd. Je me sentis tirer en arrière et je me retournais, bras devant le visage en guise de protection et lorsque le premier coup tomba, je crus que j’allais mourir même si je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire. Mon coeur battait toujours plus vite, et je regardais tout autour de moi à la recherche de quoi que ce soit, de qui que ce soit qui fut en mesure de m’aider. Mais rien. Je n’arrivais plus à crier, j’avais trop mal pour ça. J’essayais d’esquiver les coups, respirer était précieux. Le jeune s’acharnait sur moi avec un plaisir évident. Lorsque le vieux envoya son pied contre moi, je m’y accrochais avec force, refusant qu’il recommence et n’ayant trouvé que ce moyen. Le jeune, Oko, se baissa pour m’arracher de la jambe mais je luttais pour qu’il n’y arrive pas. Et plus je luttais, plus ils riaient. Ceux furent leurs rires qui provoquèrent mes larmes, et la douleur, je crois, et la sensation que quoi que je fasse, ça ne s’arrêterait pas.

- On en fait quoi ?

La voix était toute distordue. Le visage aussi. Je n’arrivais plus bien à voir. Je voulais dormir. C’était idiot comme sensation. Mais si je dormais, peut-être que je me réveillerais de ce cauchemar ?

- Ce que tu veux, elle est pour toi, Oko.
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MessageSujet: Re: [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen   [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen I_icon_minitimeLun 6 Mai - 13:03
Nodokana ShizenLe Sage
Une rencontre à plume volée


Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas écris mes mémoires à la première personne, ainsi, comme si je vivais ma propre vie. Mais dans ce sens, vie-t-on vraiment notre vie, ou sommes-nous qu’une simple conscience divagant aux grés du vent ? Est-ce que je suis en vie ? Toi, qui lis ce paragraphe, es-tu réellement en vie. Des questions, toujours des questions, trop de questions. C’est ce que j’entendais depuis mon plus jeune âge. Des questions sur la vie, la mort, l’amour ou même des conseils. C’est une vie atypique que je vivais à cette époque, pas comme la majorité des enfants du pays de Laiyuan. J’étais éloigné de la société, un mal ou un bien, je ne savais pas vraiment, mais cette question me taraudait l’esprit.

En effet, je vivais dans les montagnes de Laiyuan, bien reculé du village caché de la foudre. Je vivais seul avec ma mère avec une grotte, qui avait décidée de fuir mon père et mes deux demi-frères plus âgés que moi. En plus de cette fuite, les villageois, pour ne pas dire presque l’entièreté de l’Empire du Sekaï nous voyait d’un mauvais œil. Oui, Rahan, une espèce mi- homme, mi- animal. La peur de l’inconnu effrayait les Hommes, même après autant d’années. Mais les choses changeaient peu à peu, nous commencions de plus en plus à être accepté. Mais des réticences subsistaient, du côté des Hommes mais également de notre « clan », si nous pouvions l’appeler ainsi, puisque nos caractères respectifs étaient plus proches de l’animal que de l’humain.

Toutefois, ma mère n’était pas une Rahan et n’était pas crainte par les villageois. Bien au contraire, elle était une personne importante et influente dans le pays pour sa sagesse et ses conseils. C’est d’ailleurs grâce à elle que je suis la personne que vous connaissez actuellement. Elle m’a toujours protégé du mieux qu’elle le pouvait et je ne manquai de rien, n’ayant besoin de rien. Nous visions une vie paisible et possédions le strict nécessaire afin de vivre convenablement : un endroit à l’abri du froid et de la nourriture saine. Ni plus ni moins, nous étions heureux ainsi.

Certes, j’avais hérité de la sagesse de ma mère et qui me l’enseignait, ainsi que les pouvoirs qui incombait au Sages, mais je restais quand même un enfant qui aimait s’amuser et trainer à gauche à droite, même si le pays était en guerre avec l’Empire. Je contrôlais très bien mes pouvoirs de Rahan de par l’éducation dure, même si très rapide, que m’avait donné mon père. Malgré ses violences répétitives, j’avais toujours pu compter sur ma mère et mes deux frères. J’étais un Rahan araignée, pas très impressionnant selon mon père, qui lui était un fort Rahan du taureau. J’étais considéré comme un échec pour lui, s’occupant principalement de ses deux autres enfants, considérés comme prodigieux et extrêmement rare, étant des Rahan légendaires : Phoenix et T-rex.

Le jour que je vous conte était une belle journée ensoleillé. Je me promenais dans les montagnes du pays, tranquillement, à l’abri des regards des autres promeneurs qui me connaissaient via ma mère. Même s’ils la respectaient, ce n’est pas pour autant qu’il me respectait. Je restais donc craintif envers eux mais essayait de faire changer leur vision sur nous. Un jour, petit Shizen y arrivera. Par chance, je ressemblais à un enfant comme les autres, à la seule différence que j’avais des crocs à la place des canines, mais je faisais en sorte de les cacher et de ne pas ouvrir la bouche. Continuant de me promener, j’entendais au loin des rires mais également des gémissements de douleurs. Je n’avais que trop connu ce type d’évènement. Accélérant le pas jusqu’à courir, je me rendais sur les lieux des violences que je pu constater à distance. Trois enfants étaient sur place, deux garçons frappant une fille qui était au sol.

Un Sage savait comment agir dans ce genre de situation. Toujours à distance, je concentrai mon chakra et lança en très peu de temps une grosse toile d’araignée de ma bouche, qui vînt plaquer les deux garçons au sol avec la fille. Je m’approchais alors de leur position, et arriva au-dessus des deux agresseurs, j’ouvris la bouche pour laisser paraître mes crocs et fit une mine de telle sorte qu’il fut effrayé au point de mouiller leurs pantalons. Je regardais ensuite la fille, qui avait l’air d’être également une Rahan vu les plumes qu’elle avait sur ses bras. A l’aide d’un petit couteau que j’avais dans la poche, je coupai une partie de la toile pour lui permettre de s’extirper de cette dernière tout en laissant les deux garçons pris au piège. Encore une agression de Rahan pour changer. Je souris à la jeune fille rousse, laissant apparaître mes crocs afin de lui faire comprendre que j’étais aussi un Rahan et lui faire comprendre qu’elle était hors de danger. Je me contentai à ce moment-là de lui tendre la main pour l’aider à se relever tout en prononçant ces quelques mots.

« Tout va bien, tu n’es plus en danger petit oiseau. »
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MessageSujet: Re: [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen   [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen I_icon_minitimeJeu 9 Mai - 20:33
Petit oiseau affolé dans ma poitrine, c’était la première fois que je le sentais. Il était vivace, et moi complètement perdue et percluse de douleurs. Allaient-ils arrêter leur jeu malsain ? Quelle fin aurait-il ? Je voulais juste disparaître. Je ne voulais même plus voler je crois, bien trop effrayée en comprenant que l’on m’agressait uniquement pour ce que j’étais d’animal. Que voudrait-il faire de moi, ce Oko ? Mon regard, aussi embrumé qu’un ciel d’orage, se porta vers ce dernier mais je n’aurais jamais la réponse car alors que j’allais crier à nouveau, je me sentis partir en arrière et heurtais, pour la seconde fois en peu de temps, le sol. Cette fois-ci pourtant, la chute avait quelque chose de rassurant, car elle mettait fin aux violences. Je n’osais fermer les yeux, et je ne pouvais pas bouger. J’essayais, pourtant, mais j’étais trop engourdie, trop sonnée pour ne serait-ce que comprendre ce qu’il m’arrivait. À mes côtés, j’entendais geindre mes tortionnaires, et si cela aurait-dû provoquer quelque chose chez moi, j’étais sous le choc. Alors lorsque je sentis l’odeur d’urine, je ne réagis pas plus. Alors lorsqu’il se pencha vers moi pour me libérer, le temps d’une respiration, je le regardais avec une curiosité vide de sens. Pourtant, la vie me reprit dans ses bras aussi vite qu’elle avait voulu m’en lâcher.

L’inconnu s'agitait autour de moi, la pression de ce qui me retenait au sol se fit plus ténue et je sentis que j’aurais pu me redresser. Pourtant, je le regardais finir avec calme, quoique des tremblements agitent toujours mon petit corps. Et lorsqu’il se “présenta”, mes yeux s’arrondirent. Ses crocs firent écho à la toile dont il venait de m’extirper tout en y laissant mes bourreaux. Je restais néanmoins prudente, un mot que je venais d’apprendre et me saisit de cette main qu’il me tendait pour me relever. J’étais fébrile sur mes appuis et mes larmes menaçaient à nouveau de rouler sur mes joues. Je serrais mes bras contre moi, à mon ventre douloureux, et j’essayais aussi, en partie, de cacher mes plumes. J’avais toujours peur. Et un regard aux deux au sol me fit reculer rapidement d’eux. La voix du garçon qui venait de me sauver était aussi douce et apaisante que possible, et pourtant j’avais du mal à assimiler les mots qui étaient sortis de sa bouche.

- Et s’ils s’enfuient ? Et s’ils ne sont pas seuls ?

Ma voix était toute cassée d’avoir étaient ainsi utilisée. Je me rapprochais inconsciemment de mon sauveur, tout en restant à sage distance des deux autres. Ma main passa sur mon visage pour l’essuyer et je ne tenais pas en place, me balançant d’un pied à l’autre. Il fallait que je vois mon papa. Je n’avais aussi de cesse que d’observer le Rahan. Il avait agit. Et j’observais la toile au sol. Elle m’avait sauvée. Je ne m’attardais pas sur le faciès des deux tortionnaires. Je préférais regarder mes attributs, petit duvet propre à un oisillon plutôt qu’à une Rahan qui avait juste voulu… Je frissonnais fortement, cherchant à reprendre ce qui, quelques minutes auparavant, n’était qu’une inconscience agréable et que j’avais cru sans conséquence. Relevant la tête, je fixais mon regard au sien :

- M...Merci… Je… je n’ai pas su m’envoler…

Je prononçais cette phrase comme une justification de tout ce qui venait d’arriver. Je jouais nerveusement avec l’une des plumes, et pourtant, sans la froisser. Elle était une partie de moi. Une partie que j’avais désirée plus que tout et qui m’avait comme trahie au moment où j’avais eu le plus besoin d’elle. En moi, tout remuait encore. Douleur ou autre chose, je n’arrivais pas à savoir. Je voulais juste être en sécurité. Je murmurais, nerveusement, en relâchant la plume pour cette fois serrer mes mains à mon tee-shirt.

- Il faut qu’on parte…

Je lui pris doucement le bras, comme pour l’inciter à me suivre. Comme si, à aucun moment, je ne voulais le laisser, lui non plus, plus longtemps ici. Qui était-il ? Je ne l’avais jamais vu ici. J’avais toujours mal, mais je sentais l’urgence plus psychique qu’autre chose de m’éloigner de là. Mes pensées se répercutaient les unes contre les autres sans que je n’arrive à en faire le tri.
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MessageSujet: Re: [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen   [flashback] Une rencontre à plume volée - pv. Shizen I_icon_minitime
 

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