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04. L'Empire du SekaiVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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MessageSujet: 04. L'Empire du Sekai   04. L'Empire du Sekai I_icon_minitimeJeu 28 Fév - 22:15
L'Empire du Sekai


Provinces actuelles

⦁ Principauté du Havre
Province mère sous tutelle directe Impériale.
⦁ ZHONGGUO
Province sœur sous tutelle directe Impériale.
⦁ NIHON KOKU
Province sœur sous tutelle directe Impériale.
⦁ GOBI
Province sœur sous tutelle directe Impériale.


Organisation de l'Empire

La crise politique suivant le décès du Sandaime Tsuchikage n'aura trouvé sa résolution que dans la fondation d'un nouveau régime sensé réconcilier tous les belligérants intérieurs et chacun des versants politiques du Sekaï. La fondation de la dignité Impériale s'est accompagnée de très nombreuses réformes politiques, économiques et militaires visant à moderniser la nation, permettre d'y faire s'intégrer de nouvelles, mais surtout d'une réelle conception politique et juridique très inspirée (pour ne pas dire quasiment calquée) de ce qu'avait déjà mit en place l'Empire Celte. Tous les concepts qui posaient jusqu'alors problème furent réorganisés pour parvenir à contenter toutes les couches sociales des terres que l'Empire administre. La noblesse, la place des civils, la répartition du pouvoir, l'armée, le conseil Impérial dit le Gikai s'est employé à donner un cadre désormais strict prévu pour durer et organiser tout cela.

Au fond, l'Empire vise à devenir une confédération de province dont les habitants descendent pour la plupart des anciennes nations qui tomberont d'une façon ou d'une autre sous sa coupe ( NIHON KOKU, ZHONGGUO, etc). Le Conseil Impérial eut la clairvoyance de reconnaître que l'Empire serait trop grand, avec une population trop hétéroclite pour être gouverné par un seul homme. Il donne donc le titre de Tribun aux chefs des nations ( les Daimyo), chacun étant responsable de la gestion de son propre territoire, mais subordonné à l'Empereur dans les questions relatives à l'Empire dans son ensemble. Leur indépendance est supposée contrebalancer le pouvoir de l'Empereur s'il se révélerait trop tyrannique, tandis que leurs ambitions sont censées s'équilibrer les unes avec les autres.

Cependant, le fait que la Grande Maison Samadare ait imposé l'invention du système électoral par l'intermédiaire des Tribuns devrait dans l'avenir se révéler être de sérieuses sources de déboires. Les conseils électoraux successifs pourraient imposer leurs exigences aux différents candidats au trône qui, pour parvenir à remporter la victoire, leur accorderaient souvent des privilèges, en affaiblissant du même coup la fonction impériale. Les intérêts des Électeurs Tribuns seraient tels qu'ils ne se railleraient que très rarement autour d'un candidat fort, de peur qu'un Empereur trop entreprenant ne rogne leur indépendance. Alors même que l'élu doit obligatoirement être un Apôtre désigné par l'Empereur et couronné par le Daimyo de ZHONGGUO (le premier des seigneurs dit "Le Grand Tribun"). Même lorsque le trône se transmet par ce pseudo-héritage familiale (car un Empereur quand bien même élu ne peut être qu'un Samadare), les Électeurs pourraient être prompts à rappeler à l'Empereur élu les promesses faites par ses prédécesseurs et à les lui faire renouveler.

En théorie, l’Empereur est le chef suprême de l’Empire et dispose d'un contrôle absolu sur tous les aspects de la société impériale. Il a la capacité d’édicter des lois selon son bon plaisir, de lever des impôts et de dépenser les recettes impériales comme il l’entend, de déclarer la guerre et de faire la paix. Le culte Impérialiste qu'il tente d'imposer va jusqu’à affirmer qu’il gouverne "en lieu et place par droit divin", bien que peu d’adeptes y croient vraiment, en dehors de la couche pauvre de la société et des véritables fanatiques. En vérité, il existe plusieurs moyens de contrôle et de modération des pouvoirs de l’Empereur.

En pratique, son pouvoir est limité par toute une gamme de privilèges spéciaux accordés à différentes charges par les édits qu'il promulgue. En fait, la couronne n'est maintenue en place que par la conscience nationale qu'il s'agit là d'une nécessité historique pour l'avenir de la paix. En effet, la propagande impériale n'omet pas de rappeler que s'il venait à manqué à l'Empire une figure nationale autour de laquelle tous pourraient se rassembler, la nation serait balayée par ses ennemis. Lorsqu'il s'est assis sous le dais du trône impérial, l'Empereur doit faire le serment de "en tous temps gouverner et maintenir la majesté de l'Empire". Il s'avère que ce n'est pas une tâche facile.


Le Gikai

Les exigences quotidiennes du gouvernement sont trop importantes pour qu’un seul homme ou une seule femme puisse en suivre le fil. Chaque jour, l’Empereur doit consacrer son attention à des dizaines de questions, depuis la politique à appliquer à l’impôt sur les céréales jusqu’à l’ultime appel d’un prisonnier condamné pour trahison, en passant par l’ouverture officielle de la grande foire d'Iwa. Afin de parvenir à établir un ordre de priorité dans cet embrouillamini et de s’assurer que seuls les individus dont les affaires sont vraiment cruciales obtiendront une audience avec l’Empereur lui-même, l'Empereur s'est entourés de conseillers choisis parmi les membres des familles les plus éminentes et des plus hautes fonctions afin qu’ils l'assistent sur les questions légales, financières, diplomatiques et militaires, entre autres. Au fil du temps, cet aréopage de conseillers s’est transformé en une assemblée officielle, le Conseil d’État Impérial, dit le Gikai.

Le Conseil ne dispose pas de pouvoirs officiels. En revanche, le Conseil contrôle l’accès à l’Empereur et, par conséquent, les informations qui lui parviennent. Le pouvoir de ses membres est donc assez important quand ils réussissent à présenter un front uni. Lorsque cela se produit, c’est en général sur les sujets les plus importants et c’est le fruit de machinations en coulisses.


⦁ Membres du Conseil d’État
Portefeuille
- Daijō-daijin - Bras droit de l'Empereur (plus proche conseiller)
@Samadare Shintaro
- Premier Cultural - Questions spirituelles (relatif au culte de la dignité Impériale surtout)
"en attente d'un joueur"
- Archichancelier Impérial - Général des espions impériaux
"en attente d'un joueur"
- Patriarche Suprême - Questions du chakra (concernant les dieux ? Et les questions relatives aux incompréhensions du chakra, il fait également office de conseiller pour le développement scientifique)
"en attente d'un joueur"
- Grand Chambellan du Sceau - Affaires étrangères (par tradition l'Impératrice par décret de l'Empereur)
@Samadare Suiko
- Les Maréchaux Impériaux - Conseillers militaire personnel de l’Empereur (Les Kages traditionnellement)
"en attente d'un joueur"
- Chancelière du Trésor Impérial - Question financière (une femme obligatoirement)
"en attente d'un joueur"
- Archonte de la Cour Suprême - Affaires légales, questions judiciaires.
"en attente d'un joueur"
- Grand Chambellan de la Maison Impériale - Intendance du Palais. (Porte parole de l'Empereur, celui qu'on rencontre le plus souvent)
@Hideaki Shitsuki
- Directeur de l'Académie militaire - (concerne toutes les questions relatives à la formation de l'armée et ses réformes)
"en attente d'un joueur"

Chacun des membres du Conseil contrôle une imposante bureaucratie qui l’aide à administrer les affaires de l’État. Les gens du commun ne les verront probablement jamais, hormis de loin à quelque événement officiel, et il est même peu probable que les Nobles les rencontrent un jour en personne, sauf ceux issus d’une bonne famille ou ayant des relations, ou en cas de circonstances extraordinaires. Ils peuvent toutefois leur arriver de côtoyer leurs serviteurs, agents ou officiers, c’est ainsi qu’il court quelques rumeurs parfois sur eux.


La Chambre des Primats, le Prime Etat et le Conseil de la Triun

Afin d'honorer la noblesse clanique et d'élever les civils sur un pied d'égalité avec ceux-ci, l'Empereur a considéré la création d'un conseil tout en sachant que celui-ci lui posera problème un jour ou l'autre, c'est cependant le prix de la paix. Les clans, majeurs et mineurs, les grandes familles, les villages et villes civiles les plus importantes, déléguèrent donc chacun un représentant afin de former un corps de vigilance qui prend le nom de Prime État. Cette institution occupe un splendide bâtiment de la capitale, ostensiblement ouvert à toute personne de Noblesse reconnue, bien que les "laquais" de l'Empereur en soient très soigneusement tenus à l'écart. Dans les faits, le Prime État est une sorte de Cour Suprême. Tous les Édits Impériaux y sont soigneusement examinés " dans l'intérêt de l'état " et des rapports sont immédiatement adressés aux Tribuns. Ces derniers étant effectivement en droit de refuser tout édit qui ne leur convient pas, le Prime État dispose d'un droit de veto quasi-complet sur ce que l'Empereur est logiquement à même de décider.

Les dirigeants de chacune des principales provinces établissent des représentations dans la capitale, des ambassades dirigées par un loyal membre de la famille. Cette personne siège alors en conseil, avec les autres envoyés, à la Chambre des Primats qui fonctionne à la façon d’une commission d’évaluation. Les ambassadeurs examinent tout nouveau décret impérial ou toute nouvelle loi et envoient des rapports à leurs Tribuns. Comme ces derniers ont le pouvoir de rejeter les décisions impériales qui ne leur conviennent pas, il est important pour l'Empereur d’obtenir l’approbation de la Chambre des Primats s’il veut espérer accomplir quoi que ce soit.

En théorie, l'Empereur dispose d'un droit de veto sur ce choix mais, en pratique, il lui serait très difficile de l'exercer. En effet, sans une véritable majorité pour l'appuyer parmi les Tribuns, l'Empereur n'a aucune chance de faire valoir son droit de veto. On murmure donc très souvent que c'est en réalité la Triun, c'est à dire le conseil des Tribuns, à travers le Prime État, qui gouverne en réalité l'Empire.

Compte tenu de la présence de ce Prime État capable d'entraver l'application de ses édits, l'Empereur est encore plus frustré. Bien entendu ; on admet que le Prime État a effectivement une utilité très louable, étant donné que l'Empereur, comme tous les hommes, est parfois disposé à commettre quelques projets insensés avec la même facilité que d'autres qui s'avèrent très acceptables.

Membres actuels :
"En attente de joueurs"

La succession Impériale

L'Empereur de son vivant, a à charge de désigner des Apôtres. Les Apôtres peuvent être désignés dans n'importe quelle couche de la société par l'Empereur, cependant celui-ci ne peut le leur imposer, il doit avoir leur accord. Un apôtre est à la fois un successeur présomptif au trône Impérial (lorsqu'il est un Samadare), et un garde du corps de la famille Impériale. Lorsque l'Empereur n'est plus pour une raison ou une autre, il revient à l'Impératrice en premier lieu, puis à la Triun en second si elle ne peut, de gouverner l'Empire jusqu'à ce que les Tribuns la dite Triun (le conseil des Tribuns) élisent parmi les Apôtres un nouvel Empereur. Seul le Daimyo de ZHONGGUO, Grand Tribun, a le pouvoir de couronner un Empereur cependant, et peut refuser l'élection qui devra recommencer en cas de refus.

Apôtres actuels :
@Samadare Shuuhei
@Samadare Suiko

La noblesse dans l'Empire

N'est désormais noble que les famille ayant reçu un acte de nobiliaire signé de la main de l'Empereur lui-même, ceux à fin de mettre fin à la prolifération de "princes et princesses" selon le bon vouloir de quelques familles. La hiérarchie nobilique de l'Empire est terriblement complexe. Au sommet, on trouve la famille Impériale, puis vient les Tribuns, dont le Daimyo de ZHONGGUO est le premier, dit le grand seigneur ou le grand Tribun. Vient ensuite la noblesse clanique shinobi, où on admet les titres de princes et princesses pour les héritiers, de maître pour les chefs de clan, et de seigneurs pour les proches parents. Enfin, vient la noblesse civile, celles des plus petits Daimyo et Shoguns, des Préfets de cités, des Comtes, des Barons et des Ducs qui ont en charge la gouvernance des cités plus petites au nom de l'Empire. Ce sont parmi toutes ces familles nobles, shinobis et civiles que l'on trouve les représentants du Prime-Etat.

L’Empire ne manque pas de Noblesse. Cela ne veut pas dire qu’il constitue une belle et honorable société d’âmes élevées, mais qu’il est généreusement pourvu en individus qui, par la naissance, l’entregent, le mérite ou le culot, ont réussi à atteindre un statut "Aristocratique".
L’Empire est gouverné par sa Noblesse, et nombre d’entre eux peuvent établir leur arbre généalogique depuis bien avant où on leur a accordé un titre de Noblesse (et les terres qui vont avec accordé par l'Empereur). Les plus éminents de cette élite peuvent remonter jusqu’aux premières guerres civiles et la fondation du Sekai (voir même la guilde des rêveurs), il en est certaines qui se targuent de remonter à un âge même antérieur. Peu, cependant, peuvent prétendre à un tel honneur, car après 2000 ans, les lignées se sont hybridées, diluées, et dans certains cas, ont été horriblement polluées. L’Empereur appartient à un groupe de Nobles très fermé, celui des Tribuns, les seigneurs souverains de chacune des grandes provinces de l’Empire. Ces derniers élisent à vie l’un des apôtres de l'Empereur (à vie … Où jusqu’à ce qu’il se rende vraiment insupportable). Les apôtres sont désignés par l'Empereur en tant que successeurs potentiels, et deviennent du même coup garde de corps de la famille Impériale, ils peuvent être de n'importe, grade, rang, condition sociale. Chaque Électeur est le chef d’une dynastie, le membre le plus prestigieux d’une puissante famille Aristocratique. Tout le pouvoir qu’il détient est sien, par droit de naissance, et se transmet de génération en génération. Certaines des familles Électorales de la Triun actuellement au pouvoir existent depuis des siècles.

Le privilège d’être Tribun - normalement associé au titre de Daimyo ou Shogun ou Kage - est très ancien et implique naturellement de somptueuses propriétés et l’allégeance de vastes provinces. L’origine de ces titres se perd dans les époques anciennes ; on peut simplement se rappeler qu’ils n’obéissent à aucune règle hiérarchique claire et que seuls les Tribuns sont appelés "Grand", Daimyo, ou Shogun ou Kage. Bien sûr, un seul membre de la famille bénéficie du titre. Les autres vont constituer un troisième échelon Aristocratique (en considérant l’Empereur au premier et les autres Tribuns au second). Ces étoiles de troisième grandeur des Dynasties Impériales, écartées par de mesquines règles de succession, auraient pu être Tribuns (et peuvent encore le devenir !). Au lieu de cela, ils forment une "haute administration" Noble.

Les Titres Impériaux

Les Titres Impériaux forment un ensemble quelque peu inextricable et peuvent plonger le classificateur dans la plus grande confusion. En fait, un même titre peut correspondre à des rangs bien différents et un simple Comte peut disposer d’une abondance de terres et de fortune alors qu’un Duc doit parfois se contenter de cacher sa misère dans le manoir fortifié qui constitue tout son bien. On peut considérer cependant que les Titres Impériaux s’élèvent comme suit : Shinobi (car être shinobi est désormais faire partie à part entière de la noblesse, même très basse), Seigneur ou Dame ; Baron ou Margrave ; Comte ; Duc ; Prince ; Roi, Marquis, Maître ; Shogun , Daimyo, Tribun ; Empereur, Impératrice.
Il est traditionnel (et bien souvent judicieux) pour un Tribun de nommer des membres de sa famille aux postes disponibles dans sa Province Électorale. Ceux-ci pourront y diriger de petites régions, occuper d’importantes fonctions dans les divers Ordres militaire ou clan shinobis, remplir une fonction gouvernementale comme Commandeur des Patrouilleurs Ruraux ou Gardien de la Chambre, posséder des fiefs importants, à titre personnel ou simplement traîner leurs chausses à la Cour Impériale où à la Triun. Quoi qu’il en soit, ces Aristocrates occupent les plus hautes marches de la Noblesse. Ils reçoivent des titres importants, Duc, Comte ou Baron, et ont la préséance sur tous à l’exception des Tribuns.

Sous eux se trouve la petite Noblesse des shinobis, seigneurs et dames de l’Aristocratie "terrienne et militaire", essentiellement constituée par les grands propriétaires et leurs familles. Elle détient des châteaux et des terres, les postes gouvernementaux de moindre importance loin de la capitale provinciale, voire à l’étranger. Elle représente l’essentiel des effectifs de la Noblesse. Il s’agit généralement du cadet, ou de la cadette, d’un Graf ou d'un Shinobi modérément riche, et même s’il a perdu tout espoir d’hériter un jour du pactole, il n’est pas décidé cependant à se salir les mains avec quelque chose d’aussi honteux que le travail.

Alors que beaucoup dans les classes inférieures s’inquiètent de la fragilité de leur place dans la société, les Aristocrates considèrent la richesse - et les privilèges qui vont avec - comme un droit de naissance. Il ne leur viendrait jamais à l’idée qu’ils puissent ne pas avoir une armée de valets serviles à portée de voix pour satisfaire leurs moindre désirs, ou un château aussi douillet que bien défendu dans lequel ils pourront s’endormir chaque soir. Même ceux dont la fortune est récente sont intimement persuadé qu’il s’agit de l’ordre naturel des choses, que chacun a sa place et doit être heureux de se contenter d’y rester. Bien sûr, cet état d’esprit explique les efforts considérables que les Nobles mettent en place pour maintenir un statu quo, et tout ce qui pourrait le remettre en cause entraîne une violente réaction. Les travailleurs demandant une augmentation de salaire, les agitateurs qui réclament l’égalité des droits pour tous, et les Bourgeois qui revendiquent des reformes politiques sont vu avec une puissante indignation. Nombre de seigneurs influents sont en fait secondés par des conseillers qui s’occupent de ce genre de choses en lieu et place de leur maître, et celui-ci n’est d'ailleurs pas toujours au courant de tout. Ces "nettoyeurs" s’assurent - en toute discrétion - que la populace reste à sa place et leur maître demeure à la sienne.

La Noblesse dépense bien souvent des sommes folles pour des choses qui, pour les gens du peuple, ne sont que frivolités grossières. Ils entretiennent de luxueuses demeures en ville, ou de grandioses manoirs fortifiés à la campagne. Ils parrainent les artistes, sollicitant peintres et sculpteurs pour les immortaliser (souvent de façon très flatteuse) sur des toiles ou du marbre, et employant poètes et musiciens pour composer et accomplir toutes sorte de spectacles superficiels. Ils sont intimement persuadés que la nourriture qui compose leurs repas quotidiens est de la plus haute qualité et préparé par les plus célèbres cuisiniers de l’Empire.

L'Empereur ne manque pas d'exploiter cet écart entre la noblesse et "le bas peuple". Élevé parmi les civils et soucieux de leur sort, l'Empereur à donner une place importante aux civils dans la hiérarchie militaire ainsi qu'au Prime-Etat, préservant sa popularité auprès de la classe paysanne et ouvrière et ne manque pas de s'en servir pour rappeler sa légitimité sur le trône Impérial, quitte à faire grincer des dents dans la noblesse.

La Noblesse profite de différents avantages. Celui qui en est issu bénéficie d’un statut social reconnu et la plupart des gens ordinaires lui montreront un respect approprié, tout au moins en sa présence, car, de manière générale, les seuls qui manqueront de se comporter avec déférence seront les bouseux les plus ignorants des bonnes manières et quelques authentiques insolents. Cette prééminence sociale s’applique aussi à d’autres domaines. Le Noble n’a pas à s’occuper des tâches domestiques :  "Prends bien soin de mes chevaux, mon garçon ; tiens, voilà un peu de cuivre pour ta peine" - ni à perdre son temps en allées et venues fastidieuses dans l’Empire à la recherche d’équipement ou de nouvelles. N’importe quel armurier vaguement digne de ce nom devrait venir de son propre chef, mètre en main, pour proposer la dernière mode en armure gothique. De même, le renseignement nécessaire à toute expédition devrait lui arriver directement. Après tout, la Noblesse est responsable de la sécurité de la communauté.
Et, bien sûr, la loi donne certains privilèges aux Aristocrates.

Il ne peut pas être arrêté par le premier milicien venu, mais seulement sur mandat d’un magistrat impérial ou sur l’ordre direct de son suzerain ou d’un Tribun. Il ne peut être jugé que par ses pairs dans une Triun et ne peut être poursuivi au civil. En somme, il peut traiter les inférieurs selon son bon plaisir - et en toute impunité - même si cela n’a pas empêché certains Nobles autoritaires de se retrouver à faire la planche sur le ventre dans la rivière : la loi ne donne pas une protection absolue…

Le Noble tire aussi un certain revenu associé à son statut : produit des terres, des fonctions et autres "bénéfices" ( "Un don pour votre maison de charité, mon seigneur. Oh, vous ai-je parlé de ce problème que me créent mes voisins ?" ). Ainsi, alors que les classes inférieures sont soumises au flux et reflux des rentrées d’argent, peu de choses peuvent menacer le patrimoine d’une maison Noble une fois qu’elle est bien établie au sein de l’Aristocratie. L’argent provient de leurs terres, puisqu’ils perçoivent paiement des paysans qui exploitent leur propriété, et comme ce sont les propriétaires terriens qui définissent le montant des taxes - ce que les gens du commun n’ont pas la possibilité de contester - ils ne se retrouvent jamais à court de sources de revenu, et alors que les communautés s’étendent, et que les marchés et le commerce se développent, leur fortune fait de même. Les plus riches maisons de l’Aristocratie sont celles des cités, ou la richesse est distillée et concentrée comme nulle part ailleurs. L'argent provenant du mercenariat des capitales militaires reviennent cependant exclusivement (pour ce qui est des bénéfices), à la maison militaire Impériale.

Bien qu’il y ait de nombreux avantages à la Noblesse, il y a aussi un certain nombre d’obligations qu’un Aristocrate se doit de remplir s’il veut continuer de profiter de ces avantages, même si les devoirs d’un Noble n’interviennent que selon leur bon vouloir. Les standards du comportement qui donnent aux Aristocrates leur influence sociale et leur haut statut se doivent de rester dans les limites de l’acceptable, sans quoi ils jetteraient l’opprobre sur leurs famille. D’une certaine façon, ces standards s’appliquent aussi aux compagnons du Noble, ainsi qu’à tous ceux qui font partie de sa maison, de même qu’à ces vassaux.

Les devoirs d’un Noble incluent :

La loyauté envers l’Empire, l’Empereur, et leur suzerain. La plupart des Aristocrates font au moins l’effort de rendre quelques visites à leur suzerain, qui est normalement le Tribun de la province dans laquelle le Noble détient des terres (et il peut posséder des fiefs dans plusieurs provinces), quoiqu’un Baron ou Duc puisse commander directement un féal de moindre importance.
Le maintient du respect de la Loi et de l’Ordre dans leur domaine, et payer les impôts dus à leur suzerain. C’est le devoir le plus fondamental, après la loyauté. Bien que cela s’applique de manière évidente aux Aristocrates qui possèdent des terres, les Nobles sans terres n’en sont pas exclus, et on attend d’eux qu’ils ne transgressent pas la loi et ne répandent pas l’anarchie.
La piété envers le culte prédominant de son domaine en premier lieux, tout en honorant tous les Dieux de l’Empire (qui se veut à prédominance Laïque, tout en forçant le culte impérial...). L'expression de la laïcité impériale passe par une reconnaissance à même mesure de tous les cultes et pas seulement par l'acceptation de leur pratique sur les terres.
Le courage et la bravoure face aux adversaires de l’Empire. Le bon peuple attend de la Noblesse qu’elle le guide en temps de péril et le protège des ennemis de l’Empire.
Les plus hauts standards de vertu et de probité, tels qu’ils sont décrit par les textes des cultes impériaux et de la province. Cela veut dire qu’un Noble doit être honnête, respectueux des lois, chaste, et courtois. Les jeux d’argent, la débauche, et le fait de s’acoquiner avec des femmes de petite vertu sont le symbole de comportement immoraux et un piètre exemple pour le bon peuple.
Un certain nombre (pour ne pas dire un nombre certain) de Nobles échouent à suivre les idéaux qu’ils sont censé représenter, surtout en ce qui concerne la vertu et la probité. Ceci étant dit, tant qu’ils n’abusent pas de la patience de leurs égaux (et la patience de la Noblesse impériale couvre généralement bien des choses), et tant qu’ils le font en privé (où au moins de façon pas trop ostensible), ils pourront s’en tirer sans plus de sanctions que quelques rumeurs de désapprobation. Cependant, un Noble qui échoue à remplir ses devoirs en public, ou pire encore, aux yeux de son suzerain peut potentiellement être privé de son rang, dépouillé de tous les titres qu’il ait jamais pu posséder, et ostracisé par ces pairs.

Le contrôle de la loi représente également une mesure historique de la puissance seigneuriale. Si les condamnés ont la possibilité de faire appel devant une puissance supérieure, alors le seigneur n’a pas un grand pouvoir. Mais si son "Qu’on lui coupe la tête !" ne peut être remis en question, alors celui-ci représente vraiment une autorité. En vérité, la plupart des conflits concernant les "droits" de chacun portent sur le pouvoir final et définitif de dire :  "C’est comme ça, que cela vous plaise ou non !"

Généralement, l’attitude de la population envers l’Aristocratie Impériale est servile en public et méprisante en privé. Les inter-mariages de certaines familles, l’incompétence de nombre de ses membres et l’indifférence hautaine de cette classe lui valent bien des inimitiés, mais son pouvoir, basé sur un droit presque exclusif à la propriété des terres, est considérable et la plupart des non-nobles, qu’ils soient riches Marchands ou paysans sans terre, n’iraient pas défier quelqu’un qui peut les faire couper en deux sans raison plus précise que "parce que".

« De Quel Côté Êtes-Vous ? »
La politique Impériale résulte de la division du pouvoir entre les Tribuns qui ne prêtent à l’Empereur qu’une importance somme toute symbolique. Si les conflits et alliances entre Tribuns prennent un tour critique pendant l’élection d’un nouvel Empereur, ceux-ci ne cesseraient jamais vraiment. Normalement, seuls un petit nombre de Tribuns possèdent, à une époque donnée, l’énergie, l’influence et la volonté de s’imposer en tant que puissance dans la hiérarchie de l’Empire. Derrière chacun de ces personnages se déploient des réseaux de partisans qui s’étendent à tous les niveaux de la vie de l’Empire.

Aussi, quand un Noble atteint l’âge adulte, il ne lui reste plus qu’à prendre sa place naturelle sur l’échiquier politique mortel de l’Empire, à moins que cet Aristocrate ne soit particulièrement brave et/ou stupide. Trois étapes attendent le nouveau Noble. Tout d’abord, rencontrer ses amis ; quand d’autres membres de la faction se font connaître à lui : ceux d’un plus haut rang l’invitent chez eux pour voir à quoi il ressemble et quel usage ils peuvent en tirer, et ses inférieurs lui offrent leurs services.

Ensuite, ses ennemis montrent leur nez : il est en butte aux incidents, insultes, problèmes. Ses réservations de diligence se perdent ; l’avoine de son cheval est moisie ; ses biens ne peuvent être réalisés. Ses amis commencent à lui suggérer d’user de leur influence, ce qui le liera d’autant plus à leur faction. Ses ennemis font preuve d’une hostilité de plus en plus ostensible et il ne peut plus rien faire sans l’aide de sa faction.
Enfin, il participe directement à la lutte de pouvoir : vengeance, guerres privées, intrigues de cour…

C’est une triste vérité mais la Noblesse aime se battre. Aucun mal à cela, diriez-vous, considérant les ennemis qui guettent aux frontières, mais le fait est que les Nobles préfèrent se battre entre eux. Il existe dans l’Empire une forme de violence institutionnalisée : la Guerre Privée. Il s’agit d’une querelle entre familles qui ne connaît plus de limites et implique armées, batailles, sièges, etc. Si cela s’appelle une Guerre Privée, c’est qu’il est illégal d’y participer librement. Il faut être engagé par un des principaux partis aux prises, y être impliqué par des liens familiaux, faire partie de leur suite ou être plus directement concerné. Les règles de la Guerre Privée sont simples : vous pouvez faire ce qu’il vous plaît aux membres de l’autre camp mais vous êtes censé éviter de tout mettre à feu et à sang...
Le grand principe de la Guerre Privée, c’est que chaque acte de vengeance doit être si humiliant que l’adversaire ne peut manquer de répliquer à son tour : la machine s’entretient ainsi d’elle-même.

Jeune Noble, indépendante et forte, résolue à endosser pleinement son rôle.
Les Nobles constituent la classe dirigeante de l’Empire, à ne pas confondre avec les nombreux dilettantes qui remplissent les cours du Sekaï. Ils détiennent le pouvoir, contrôlent les terres et promulguent les lois. Les familles de Nobles les plus importantes sont celles des Tribuns impériaux et de l’Empereur. Il en existe évidemment des centaines d’autres, qui toutes se disputent argent et pouvoir. Certaines font fortune grâce à la guerre, d’autres dans les affaires ou en politique. Tous savent ce qu’ils veulent, sont d’habiles orateurs et parfois de bons guerriers. Ils sont également sensé être capables tout aussi bien de régler les querelles locales, négocier à la cour et mener les troupes au combat. Aucun ne se salirait toutefois les mains en exerçant un métier ordinaire. Les Nobles les plus méprisables ne font rien et vivent de leurs rentes ; réceptions, danses et galas constituant l’ordinaire de leurs journées. Cependant, les choses ne sont pas toujours aussi faciles pour les enfants cadets des Nobles maisons. En effet, si certains héritent de leur place - l’héritage allant à l’aîné - les autres doivent se frayer un chemin jusqu’aux sphères les plus élevées et se tailler une place dans le monde, même s’ils doivent pour cela côtoyer les classes populaires et s'acoquiner avec des aventuriers et autres vauriens.

Les Filles de l'Empire

Si le système de rang des Nobles est complexe au point d'être impénétrable pour beaucoup, il devient presque impossible à saisir lorsqu'une succession implique une femme. Cruellement, le fait est que la Noblesse est administré à peu de choses près comme un patriarcat, pour le meilleur ou pour le pire, et d'innombrables machinations sont mises en place chaque jour pour s'assurer que les filles seront mariées à la bonne personne - de sorte à donner à leurs familles un avantage stratégique - et que se soient les garçons qui gardent le contrôle des ressources de la ligné. Malgré cela, les femmes parviennent de temps en temps au pouvoir dans l'Empire : certains Tribuns peuvent être, en fait, des Tribuns Électrices. Ces femmes ont toujours une volonté beaucoup plus forte que leurs homologues masculins, car elles doivent tenir la dragée haute dans les périlleuses intrigues de leur propre cour.

Les Politiciens

Bien que les Nobles soient à la tête de la plupart des nations du Sekaï, ce sont les Politiciens qui gèrent réellement les villages, les villes et les métropoles de l’Empire. Souvent vilipendés et corruptibles, leurs rangs incluent Bourgmestres, Maires et autres fonctionnaires. Certains sont élus, d’autres désignés. Les Politiciens sont très souvent pris entre différentes factions et doivent rapidement maîtriser l’art du compromis. Ils ont la faculté de dire précisément ce que les gens veulent entendre d’eux, mais cela reste rare quand ils remplissent leurs engagements.

Occasionnellement, l’Empereur nomme des représentants spéciaux dans les Provinces et parfois même dans les villes. Ce sont les Plénipotentiaires Impériaux. Ces nominations servent deux intérêts. Il peut s’agir de sujets loyaux à l’Empereur et qui veillent sur ses intérêts, ou encore de personnes par trop ambitieuses que l’on envoie dans des endroits plus calmes pour les mettre dans l’impossibilité de nuire. Mais quelle que soit la raison de leur nomination, les Plénipotentiaires Impériaux sont le plus souvent considérés comme des favoris de cour et rares sont ceux à qui ils inspirent du respect.

Les Régisseurs
Les Régisseurs sont des administrateurs au service d’Aristocrates. Bien qu’ils soient chargés de l’entretien des terres et des ressources de leur seigneur, ils jouent un rôle très différent aux yeux de la paysannerie. En effet, les Régisseurs sont chargés de collecter les divers impôts dans les villages qui entourent le manoir de leur maître. En outre, ils font en sorte que les paysans s’acquittent de leurs devoirs. Leur charge les rend donc fortement impopulaires auprès des villageois, surtout durant les périodes de vache maigre. Synonymes d’imposition seigneuriale, ils sont les premiers à tomber lorsque les paysans se soulèvent.

Les Maîtres de Guilde
Les Maîtres de Guilde comptent parmi les individus les plus influents du Sekaï. Ils imposent les règles commerciales en vigueur dans diverses régions et facilitent les transactions financières. Leurs rangs abritent de grands Marchands et d’habiles manipulateurs, chacun jouant un jeu subtil avec les Nobles dans le but d’accumuler toujours plus de pouvoir. Les Maîtres de Guilde font rarement de bons guerriers, mais ils disposent de nombreux employés payés pour les protéger. On peut les comparer à des hommes d’État qui traitent sans concessions avec les politiciens de l’Empire. Selon leur guilde, on leur accorde un profond respect ou les civilités d’usage.

Les Nouveaux Riches
Ceux qui se sont enrichis rapidement et qui dépensent de manière ostentatoire leur argent.
Cette classe regroupe ceux qui possèdent plus ou moins les ressources pour avoir une existence suffisamment confortable et ainsi s’occuper de trouver les moyens d’avancer dans la vie : peut-être un petit lopin de terre s’ils vivent à la campagne, ou une maison s’ils sont en ville. Les artisans dont le commerce n’est pas en vogue sont en bas de l’échelle, alors que ceux situé en haut n’aspirent qu’à rejoindre les rangs de l’Aristocratie. En général, ceux qui sont à ce niveau savent d’où va venir leur prochain repas, mais aussi qui va le leur préparer.

La Petite Noblesse Campagnarde
La classe moyenne de la campagne est habituellement constituée de commerçants compétents, car chaque village a besoin de son forgeron, apothicaire, boulanger, etc. Bien qu’ils puissent ne pas faire partie d’une guilde professionnelle, ils sont généralement bien connus et respecté dans leurs communautés. Nombre d’entre eux gèrent de rentables petites entreprises et n’ont ainsi pas besoin de s’abaisser à effectuer un quelconque travail physique, excepté la gestion de leurs affaires. S’ils possèdent une modeste propriété dans une ville, ils font couramment appel aux services de courtiers, de magistrats, etc. Bien que les meilleurs d’entre eux puissent parfois être conviés aux soirées, bals, et autres événements mondains des cités, les membres de la haute les considèrent néanmoins comme les derniers des bouseux.

La campagne étant véritablement le domaine de la classe dirigeante, il est assez difficile d’y évoluer socialement. À l’affût en haut de leurs bâtisses fortifiées et jalousement accroché au rang que leurs familles ont su préserver depuis tant de génération, la Noblesse perçoit l’essor de la classe marchande comme une chose qui ne devrait pas être toléré. De temps à autre, toutefois, une lignée stagnante ayant besoin de sang frais s’abaissera à autoriser un de ses jeunes fils à se marier avec la fille d’un de ces Bourgeois, si tant est que la dot est généreuse. Les maisons Nobles en grandes difficultés suite à un revers financier ou aux tourments de la guerre peuvent également condescendre à un mariage en dessous de leur condition, pour le bien de la lignée, même s’ils devront endurer dès lors les cruelles moqueries de leurs pairs et rivaux à la cour.


Dernière édition par Porte des Rêves le Mer 8 Mai - 21:31, édité 10 fois
 

04. L'Empire du Sekai

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